vendredi 5 juillet 2019

Myxome cardiaque

Dielcie banzay a fais de grande recherche sur la medecine cardiaque observe c'est image.

Hypertension arteriel

Selon nos recherche que nous avons fais consernant les maladie cardiaque nous avons trouve que 95,3% des malades meurt avec l'hypertension arteriel .
Pour cella d'apres nos recherche nous avons trouve que la plupart de nos malade leurs tare stipule que leurs vie a ete longuement dans le stress.

samedi 16 mars 2019

Arret cardiaque chez l'adulte

Arrêt cardiaque de l'adulte

Adulte 
Spécialité : cardiologie /

Points importants

  • 50 000 arrêts cardiaques/an en France
  • 50% en intrahospitalier ; 50% en extrahospitalier
  • Importance de la circulation donc du massage cardiaque externe
  • Importance de la limitation des interruptions du MCE
  • Importance de la défibrillation précoce
  • Le pronostic est neurologique plus que cardiaque
  • La FV se choque tout de suite quel que soit le moment où on l’a voit
  • Un cycle = 2min de RCP

Présentation clinique / CIMU

EXAMEN CLINIQUE

Chez le patient non intubé

  • Ne répond pas à une stimulation douloureuse
  • Ne respire pas (apnée) ou respire très anormalement (gasps = respiration agonique, réflexe, inefficace)
  • La prise du pouls central (fémoral ou carotidien) n’est pas obligatoire pour faire le diagnostic. Si le pouls est pris, le diagnostic doit être évoqué dans les 10 secondes.

Chez le patient sous ventilation contrôlée

  • La clinique apporte peu d’éléments
  • Voir les signes paracliniques simples
Dans tous les cas, la recherche d’une mydriase bilatérale n’a aucun intérêt
 

SIGNES PARACLINIQUES SIMPLES

  • La SpO2 est généralement imprenable donc d’aucun intérêt
  • Si le patient est déjà scopé, le rythme cardiaque initial peut être reconnu. Attention, il est recommandé de vérifier ce rythme sur plusieurs dérivations
  • Chez un patient non scopé, le diagnostic ne doit pas se faire par la mise en place des électrodes (trop long, source de gags) mais par la pose des palettes ou des patchs du défibrillateur
  • Baisse brutale de l’ETCO2 avec maintien d’une spirométrie normale et des pressions d’insufflation normales
  • Courbe de pression artérielle invasive plate (vérifier que la tubulure n’a pas de bulle ni de caillots)

CIMU

  • Tri 1

Diagnostic étiologique

ACTIVITE ELECTRIQUE SANS POULS

Règle des 5H, 5T 

  • Hypovolémie
  • Hypoxie
  • Hydrogène (acidose)
  • Hypo/hyperkaliémie
  • Hypothermie
  • Tamponnade liquidienne
  • Tamponnade gazeuse
  • Thrombose pulmonaire (embolie pulmonaire)
  • Thrombose coronaire (SCA)
  • Toxiques

Traitement

TRAITEMENT PREHOSPITALIER / INTRAHOSPITALIER

Stabilisation initiale 

  • 1 personne pour :
    • commencer immédiatement le MCE dans tous les cas sur un plan dur (ne jamais masser un patient à domicile dans son lit ou sur un divan mais le mettre délicatement par terre en respectant l’axe tête-cou-tronc). La technique doit être correcte :
      • point de compression au milieu du thorax
      • rythme entre 100 et 120 /min
      • force de compression sternale entre 5 et 6 cm
      • décompressions thoraciques complètes
      • épaules du secouriste à l’aplomb du sternum
  • 1 personne pour :
    • le défibrillateur manuel (avec palettes ou patchs) si besoin
    • scoper seulement après
  • 1 personne pour :
    • préparer l’adrénaline (1mg/mL)
    • NB :
      • la 2e drogue à préparer est l’amiodarone (2 amp = 300 mg) si rythme choquable persistant
      • l’atropine n’a plus aucune indication
    • poser la VVP, au pli du coude en première intention ou en jugulaire externe (si impossible, la 2e voie est la voie intra-osseuse)
    • perfusion de NaCl 0 ,9% (demander des culots globulaires O- ou iso-groupe si connu, seulement si AC par choc hémorragique)
    • noter les horaires, les doses de drogues administrées et indiquer à l’équipe les temps importants (rotation toutes les 2 min pour le MCE, CEE, injection des drogues)
  • 1 personne (généralement le médecin) pour :
    • ventiler au BAVU + masque avec O2 pure
  • 1 personne (si possible, au moins au début) pour :
    • préparer de quoi intuber et ventiler (sonde de calibre adapté ; aspiration prête ; paramètres du ventilateur : VT = 6-8 mL/kg, FR = 10/min, Pmax de plateau = 30 cmH2O, PEP = 0, rapport I/E = ½ sauf spécificité)
    • aider à la laryngoscopie et l’intubation (manœuvre de Sellick, BURP)
    • puis, une fois le patient intubé, prendre les relais du MCE

Suivi du traitement

Sera fonction du rythme initial
  • Si rythme choquable (FV ou TV sans pouls) :
    • CEE toutes les 2 min à puissance d’emblée maximale (150-200J si défibrillateur biphasique)
    • adrénaline : 1mg/ 4min IVD (recommandée à débuter après le 3e CEE. Dans les faits, débuter dès la voie veineuse mise en place). Toujours purger la tubulure juste après en levant le bras du patient pour accélérer l’administration) ou IO
    • amiodarone : 2e drogue si FV résistante. 300mg puis 150 mg IV (ou IO) si persistance de rythme choquable
    • important : interrompre le moins possible le MCE. Il faut masser même pendant que le défibrillateur charge et reprendre juste après le CEE
    • profitez  de cette interruption pour changer de personne qui masse
  • Si asystolie :
    • adrénaline : 1 mg/4min IVD (ou IO) à débuter dès la voie veineuse posée
    • MCE + insufflations alternées avant intubation (30 compressions pour 2 insufflations) puis MCE continu (100 compressions/min) + insufflations au BAVU ou au respirateur
  • Si autre rythme (dissociation électro-mécanique) :
    • adrénaline : 1 mg/4min IVD (ou IO) à débuter dès la voie veineuse posée
    • MCE + insufflations alternées avant intubation (30 compressions pour 2 insufflations) puis MCE continu (100 compressions/min) + insufflations au BAVU ou au respirateur
    • chercher la cause qu’il faut absolument traiter en même temps que l’on assure la RCP
  • Indications de la fibrinolyse :
    • suspicion de SCA (notion de douleur thoracique avant collapsus, ECG pré-mortem significatif, ATCD coronariens)
    • suspicion d’embolie pulmonaire (ATCD spécifiques, turgescence jugulaire, œdème en pèlerine, cyanose de la partie supérieure du corps, notion de phlébite récente ou de signe fonctionnel avant décès)
  • Indications de massage cardiaque automatisé :
    • équipe formée à la pose
    • manipulations per-massage cardiaque externe (coronarographie, péricardocenthèse, choc électrique externe)
    • massage cardiaque prolongé
    • cœur  arrêté (transport pour don d’organes)
    • transport pour circulation extra-corporelle
  • Après récupération :
    • maintenir une bonne hémodynamique
    • il est possible de débuter une hypothermie thérapeutique maintenue entre 32 et 34°C à condition de surveiller de façon continue la température et d’éviter les rebonds de température

Surveillance

  • La surveillance du patient récupéré d’une réanimation cardio-pulmonaire sera surtout :
    • hémodynamique (maintien d’une PA identique à la PA du patient avant arrêt cardiaque. Au moindre souci, ne pas hésiter à administrer de l’adrénaline en IVSE)
    • ventilatoire (ETCO2 entre 35 et 40)
    • SpO2 : l’hyperoxie est délétère. Maintenir la SpO2 entre 94 et 98 %

Devenir / orientation

  • Si les manœuvres de réanimation ne sont pas suivies de succès, le patient sera laissé à son domicile ou confié à la police pour l’institut médico-légal si le décès est sur la voie publique
  • Le transport vers une structure hospitalière sera fonction de la cause suspectée de l’arrêt cardiaque
  • Don d’organes si critères
  • Coronarographie si suspicion de SCA et d’autant plus que l’ECG post-récupération est significatif
  • Scanner thoracique si suspicion d’embolie pulmonaire
  • Salle de réveil, bloc opératoire ou réanimation chirurgicale dans le cas d’un traumatisme
  • Dans tous les autres cas, transport en réanimation
  • Indication de la circulation extra-corporelle :
    • arrêt cardiaque secondaire à une intoxication (tricycliques, cardiotropes)
    • hypothermie (< 32°C)
    • présence de signes de vie pendant la réanimation cardio-pulmonaire
    • ETCO2 ≥ 10 mmHg pendant la réanimation cardio-pulmonaire
    • durée de massage cardiaque externe < 100 min
    • patients sous anesthésie générale
Auteur(s) : Dielcie banzay etudiant innovateur
Infirmiers © 2017 - 2018 © tous droits reserves Samir isp

Cardiologie

Arrêt cardiaque de l'enfant

Enfant 
Spécialité : cardiologie / pédiatrie / symptômes /

Points importants

  • L'AC de l'enfant n'est pas rare (aux USA, 16 000 AC chez l'enfant chaque année)
  • Le plus souvent secondaire à une hypoxie
  • 95% des AC de l'enfant surviennent en présence d'un témoin ou sous moniteur
  • L'AC intra-hospitalier survient le plus souvent en réanimation, plus rarement aux urgences
  • Pronostic sombre (surtout s'il survient à l'extérieur de l'hôpital), il faut donc le prévenir
  • Survie : 10% dans les années 70 ; 25% de nos jours
  • Environ 50% des AC intra-hospitaliers reprennent une circulation spontanée et la moitié va quitter l'hôpital vivant, 3 fois sur 4 avec un bon état neurologique (les chances de survie sont 2 fois plus importantes que celles de adulte)
  • Environ 30% des AC extrahospitaliers reprennent une circulation spontanée et le tiers va quitter l'hôpital vivant

Présentation clinique / CIMU

CONTEXTE

  • Causes de l'AC plus diverses chez l'enfant et habituellement en rapport avec une hypoxie profonde par insuffisance respiratoire ou choc
  • L'hypoxie-ischémie est responsable d'une atteinte de tous les organes

EXAMEN CLINIQUE

  • Absence de réactivité spontanée ou à la stimulation nociceptive
  • Absence de ventilation spontanée efficace ou gasps (respiration très anormale)
  • Absence de pouls central (brachial chez le nourrisson, carotidien au delà ou fémoral à tout âge)

SIGNES PARACLINIQUES SIMPLES

  • Chute brutale de l'ETCO2 chez un patient intubé

CIMU

  • Tri 1

Diagnostic étiologique

AC EXTRA-HOSPITALIERS

  • Mort subite
  • Traumatismes et noyades dans plus de 50% des cas chez les enfants de plus de 5 ans

AC INTRA-HOSPITALIERS

  • Les causes les plus fréquentes sont :
    • hypoxie
    • sepsis
    • cardiopathies congénitales
    • cardiomyopathies ou myocardites aiguës
    • encéphalopathies convulsivantes ou non
    • syndromes polymalformatifs

Diagnostic différentiel

  • L'hypoperfusion du choc peut être difficile à distinguer, surtout chez le jeune enfant et le nourrisson

Traitement

4 PHASES

  • Phase pré-AC :
    • prévention de l'AC par le traitement de l'insuffisance respiratoire aiguë et du choc
  • Phase d'AC non traité (absence de circulation : no-flow) :
    • reconnaitre rapidement l'AC
  • Phase de réanimation de base et avancée (low-flow)
  • Phase de post-réanimation :
    • traitement des complications habituelles (dysfonction myocardique, atteinte cérébrale [coma, convulsions], SIRS et signes d'ischémie-reperfusion)
    • éviter l'hyperthermie et l'hyperglycémie
    • envisager l'ECMO si la réanimation est inefficace

REANIMATION CARDIOPULMONAIRE

RCP élémentaire
  • Chez le nourrisson et l'enfant, le mécanisme principal est celui d'un arrêt respiratoire anoxique par asphyxie, noyade, traumatisme ou intoxication :
    • libérer les voies aériennes, par légère bascule de la tête vers l'arrière et rechercher une ventilation :
      • voir si le thorax se soulève
      • écouter le bruit de la respiration
      • sentir le souffle d'air sur sa joue pendant environ 10 sec
        • _276 Reconnaissance de l'arrêt cardio-respiratoire après ouverture des voies aériennes
    • éliminer un corps étranger en cas de contexte suspect :
      • syndrome de pénétration chez un jeune nourrisson
        • _277 Eliminer un corps étranger chez le nourrisson (syndrome de pénétration)
      • ou fausse-route alimentaire chez un enfant
        • _278 Eliminer un corps étranger chez l'enfant (fausse route alimentaire)
    • si possible, aspiration nasopharyngée
      • _279 Aspiration pharyngée
    • donner 5 insufflations successives :
      • par bouche à bouche avant un an
        • _280 Insufflations thoraciques par bouche-à-bouche chez le nourrisson
      • ou en pinçant le nez après 1 an
        • _281 Insufflations thoraciques par bouche-à-bouche chez l'enfant
        :
      • chaque insufflation doit durer 1 à 1,5 sec et l'on doit voir le thorax se soulever
      • la durée d'expiration doit être au moins égale à l'insufflation
    • rechercher des signes de vie pendant 10 sec :
      • mouvements spontanés
      • mouvements respiratoires, accès de toux
      • pouls brachial si < un an
        • _282 Vérification du pouls brachial chez le nourrisson
      • ou carotidien si > 1 an
        • _283 Vérification du pouls carotidien chez l'enfant
      • ou fémoral à tout âge
    • alterner 15 compressions thoraciques et 2 insufflations :
      • chez le nourrisson, les doigts sont placés perpendiculairement à la paroi thoracique sur la moitié inférieure du sternum
        • _284 Position des doigts sur le sternum pour le massage cardiaque externe chez le nourrisson
      • chez l'enfant, les compressions sont faites avec le talon d'une ou des deux mains
        • _285 Position des talons de mains sur le sternum pour le massage cardiaque externe chez l'enfant
      • chaque compression doit déprimer le thorax du tiers du diamètre antéropostérieur
      • fréquence des compressions : 100/min (Push hard, push fast, and never stop!)
  • Chez l'enfant pubère (pilosité et/ou développement mammaire) notamment s'il s'écroule brutalement devant témoin (en l'absence de traumatisme), l'hypothèse d'un trouble du rythme doit conduire à réaliser la séquence de réanimation adulte et donc en priorité un choc électrique :
    • libérer les voies aériennes
    • donner 5 insufflations thoraciques
    • alterner 30 compressions thoraciques avec 2 insufflations, sans jamais s'arrêter
      • _286 Alterner compressions thoraciques et insufflations sans jamais s'arrêter
      : un défi de « l'équipe Arrêt Cardiaque »
    • fréquence des compressions thoraciques : 80/min (Push hard, push fast, and never stop!)
RCP médicalisée
  • Pose d'une canule oropharyngée après aspiration si nécessaire
  • Ventilation avec un ballon auto-gonflable si possible avec oxygène sur un masque facial :
    • l'ouverture de la valve de surpression lors de l'insufflation témoigne d'une obstruction (corps étranger, mauvais positionnement des voies aériennes) : les insufflations peuvent alors être faites en bloquant la valve de surpression
  • Intubation trachéale (ce n'est pas une urgence si la ventilation au masque et au ballon est efficace)
  • Poursuite des compressions thoraciques en changeant d'opérateur toutes les 5 min (Push hard, push fast, and never stop !)
  • Analyse du rythme cardiaque à l'aide d'un scope ou d'un défibrillateur automatique externe
  • Mise en place d'une voie intra-osseuse (c'est la voie de 1re intention chez l'enfant qui a besoin d'un abord vasculaire en urgence)
  • Application de l'algorithme selon le rythme électrique (asystolie, FV, TV, DEM)
  • NB : Les DAE :
    • sont fiables chez l'enfant > 1 an
    • doivent, si possible, être utilisés avec un atténuateur d'énergie (en leur absence les défibrillateurs automatiques de l'adulte peuvent être utilisés)
    • doivent être utilisés avec des palettes pédiatriques jusqu'à l'âge d'un an
  • Les médicaments :
    • adrénaline 10 µg/kg toutes les 5 min, exclusivement initialement
    • pas de sérum glucosé sauf hypoglycémie confirmée
    • bicarbonate de sodium de plus en plus discuté, seulement après ventilation adéquate (1 mL/kg de la solution à 8,2% si AC prolongé ou hyperkaliémie)
    • calcium très contesté (0,1-0,2 mL/kg de chlorure de Ca à 10%, si possible par voie centrale, ou 0,3 à 0,6 mL de gluconate de Ca à 10% en IV lent), uniquement en cas d'hypocalcémie, d'hyperkaliémie, d'hypermagnésémie ou d'intoxication par calcium bloqueurs

CRITERES DE NON REANIMATION

  • Situations où une décision de ne pas réanimer en cas d'AC a été prise préalablement (décisions de limitation ou d'arrêt des traitements)
  • Délai entre l'AC et les 1ères manoeuvres > 30 min sauf si noyade en eau froide et/ou hypothermie

DECISION D'ARRETER LA REANIMATION

  • La décision d'arrêter la réanimation après 20 min de réanimation bien conduite (ou après 2 doses d'adrénaline) sans retour en circulation spontanée est habituelle. Il faut cependant tenir compte de différents facteurs :
    • le lieu de survenue
    • l'étiologie de l'AC
    • la durée de l'AC sans manoeuvres de réanimation
    • l'état clinique antérieur (caractère réversible ou non de la maladie causale)
    • certaines circonstances particulières (immersion en eau glacée, intoxication...) peuvent inciter à poursuivre
    • de la possibilité ou non de démarrer une ECMO dans un délai < 1 heure, en sachant que celle-ci est à exclure si la réanimation initiale n'a pas été optimale

REANIMATION POST-RESSUCITATION

  • Une fois le retour en circulation spontanée obtenue, transfert en réanimation pédiatrique pour :
    • ventilation mécanique avec un VT de 8-10 mL /kg pour limiter le baro-volotraumatisme, en évitant l'hyperventilation et l'hypocapnie qui risque d'aggraver l'ischémie cérébrale :
      • le monitorage de l'ETCO2 n'est pas toujours fiable, notamment s'il existe une atteinte alvéolaire ou un bas débit pulmonaire :
      • la FIO2, initialement à 1,0, doit être diminuée si possible en dessous de 0,6 (obtenir une SpO2 > 90%)
      • en cas de SDRA il faut réduire le VT autour de 6 mL/kg et régler la PEP entre 6 et 10 cm H2O (selon tolérance hémodynamique)
    • prise en charge de la dysfonction cardiovasculaire : remplissage en cas d'hypovolémie suspectée (bolus de 10 à 20 mL/kg de NaCl 0,9%), dobutamine (5 à 20 µg/kg/min) en cas de bas débit cardiaque sans HoTA, noradrénaline (0,1 à 2 µg/kg/min) en cas d'HoTA
    • lutte contre l'oedème cérébral en maintenant la tête droite surélevée à 30°, en traitant d'éventuelles convulsions (commencer par le diazépam ou le midazolam à 0,2 mg/kg IV) et en visant à la normocapnie, normoxie, normotension et normoglycémie
    • l'hypothermie modérée (32-34%), d’après les études chez les nouveau-nés et les adultes, pourrait avoir des effets bénéfiques chez l’enfant ; plusieurs essais sont en cours

Surveillance

  • Paramètres de monitorage pendant la RCP : FC, SpO2, ETCO2si le malade est intubé, PA
  • Paramètres de surveillance pendant le transport : FC, T°, PA non-invasive, SpO2, ETCO2

Devenir / orientation

Pour l'enfant de moins de 2 ans
  • Il faut alerter le 15 pour tous les cas de mort inattendue du nourrisson (MIN) et transporter le corps vers un centre de référence pour la MIN en accord avec les parents à qui on explique que le transport est systématique en vue de mener des investigations médicales ; l'autopsie ne sera évoquée que si les parents soulèvent la question
  • Si le décès survient en dehors de la présence des parents les contacter dès que possible ; s'il survient chez une assistante maternelle prévenir le service de PMI.
  • Prévenir le médecin habituel de l'enfant
  • Recueillir le carnet de santé de l'enfant et ses ordonnances récentes
  • L'examiner complètement (et dénudé) et examiner en détails le lieu du décès
  • Remplir le certificat de décès et le transmettre à l'état civil ; en cas de doute sur l'origine naturelle du décès, et notamment en cas de signes d'emblée évocateurs de maltraitance, cocher la case « obstacle médico-légal » et alerter les services judiciaires
  • Ne pas oublier la prise en charge des parents et des autres enfants
Pour l'enfant de plus de 2 ans
  • En cas de décès sur la voie publique, le corps doit être amené à l'Institut médico-légal
  • Dans les autres cas, le certificat de décès est rempli par le médecin à domicile et le corps peut rester au domicile en l'absence d'obstacle médico-légal
Les indications possibles de l'ECMO sont les suivantes
  • Intoxication par les cardiotropes
  • Hypothermie (= 32°c)
  • Signes de vie per-RCP
  • ETCO2 = 10 mmHg
  • Phase de réanimation de base et médicalisée (« low-flow ») = 100 min

Mécanisme / description

  • 3 grands mécanismes :
    • AC asphyxique par insuffisance respiratoire aiguë avec hypoxie et/ou hypercapnie (67%)
    • AC ischémique par choc hypovolémique, septique ou cardiogénique (61%)
    • AC par arythmie (tachycardie ventriculaire ou fibrillation ventriculaire) (10%)
  • La fréquence des AC par trouble du rythme augmente avec l'âge

Auteur : Dielcie banzay etudiant innovateur